TOUR DU MONDE
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Pourquoi ce voyage autour du monde
Comment chutent les civilisations
Pour partager le bonheur au quotidien de peuples authentiques et les
conforter dans leur identité.
S’ouvrir, découvrir, offrir tout ce que j’ai de meilleur en moi-même, oser
aller au devant des autres pour partager des valeurs humanistes. Aller jusqu’au
bout de mes convictions pour réaliser mes rêves.
Dans un esprit d’ouverture totale, sans préjugés, sans crainte, avec
détermination, passion.
Avec les Berbères, Maures, Peuls, Dogons, Pygmées, Massaïs, Sikhs, Cachemiris,
Incas, Indiens, Maorie, Inuits, … et
des peuples nomades, je deviens un citoyen du monde.
Le parcours c’est le monde : l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie, l’Australie, L’Amérique du Sud, L’Amérique du Nord, l’Europe.
Départ 2007, jusqu’à la fin de ma vie si c’est mon chemin !
Le tour de l’Afrique prendrait une année, puis le reste…du monde, un peu plus !!!
En sac à dos, caméra, voyageons ensemble via le site internet.
Films documentaires (filmer ce qu’il y a au fond de moi), expositions photos, livres, conférences débats, activités économiques rythmeront ce tour du monde.
« Je sais ce que je fuis, pas ce que je cherche » Montaigne
« Ne demande à personne ton chemin, tu risquerais de ne pas de
perdre »
« Si tu te perds, tu te trouves »
« Le vrai voyageur ne sait pas où il va » proverbe chinois
« Vous avez la montre, nous on a le temps »
proverbe africain
« Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens »
« Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est
noyé »
« On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous
fait ou vous défait »
Nicolas Bouvier
Sortir de l’emprisonnement dans lequel j’ai autorisé l’environnement de m’enfermer, de m’aliéner. Au fil des messages de Vie, cette clé qu’est l’amour non seulement me libère mais me donne une raison de vivre. Après avoir été négligeant, je deviens vigilant.
Le moteur, c'est la motivation, le courage…enfin le courage d’être soi. Ces rejets, pertes, solitudes, renoncements sont désormais vécus comme des signes de dépassement, de renaissance, de créativité, de dons pour donner le meilleur de moi, l’envie de construire, de partager.
Je viens d’apprendre à désirer toujours moins, à me contenter de peu, de ce que j’ai. Peu de biens matériels et parallèlement, je découvre une immense et profonde richesse intérieure à partager.
Je donne entièrement de moi-même, à tous, et non seulement à ceux qui en
sont dignes. Les vergers et les troupeaux du pâturage jugent-ils ? Ils
offrent ce que la vie leur donne, car retenir c’est périr. J’agis dans la joie
et cette joie est ma récompense.
La préparation d’un tour du monde fait déjà partie du voyage. Elle permet
d'imaginer, de rêver, de s’intéresser à la géographie, à la politique, au
climat, à l’histoire, à la bureaucratie...
Fuir l'ordinaire pour partir à la découverte du Monde. Si on part juste pour
fuir ses problèmes, nul doute qu'ils seront toujours là à son retour.
Partir est souvent plus difficile que le voyage lui même. Partir signifie se
retrouver en déséquilibre, quitter le sentiment de sécurité apporté par tout ce
qui nous enveloppe. Partir, c'est s'exposer au monde et à soi même. Il y a
plein de raisons pour partir, et certainement beaucoup d'autres pour rester à
la maison.
Certains partent autour du monde avec un but ou un thème particulier : humanitaire, écolo, les déserts, les volcans, voyage de noce, les sites archéologiques, les musiques du monde, les montagnes, les trains, les îles, les spots de surf ou de plongée et « m’aiment » les peuples !
Le mode de déplacement peut être lui aussi un but en soi (en bateau, à pied,
en vélo, en moto, ...).
Je fais le choix de passer du temps avec chaque peuple, sans m’imposer de
parcours complètement, avec juste parfois quelques idées sur les choses à
faire.
L'aventure des uns n'est bien souvent
que le partage d'une parcelle du quotidien des autres.
Même si un voyage style sac à dos laisse une grande part à l’improvisation, je fais preuve d’un minimum de 4 mois d’organisation avant le départ.
Comme tout, dans l’esprit, je prévois suffisamment pour que l’improvisation puisse s’exprimer dans les meilleures conditions.
A savoir que maîtriser l’espace avec une carte, le temps avec sa montre, un pays au travers un guide, ce n’est pas se libérer de cette vision matérialiste et, conduit à passer à côté de ce que la vie nous offre.
C’est un voyage multidimensionnel : géographique, culturel, spirituel.
Pas de modèle de pensée mais une voie (déjà dans le voyage) à suivre.
Nomade intellectuel, je nomadise d’une culture à l’autre, car chaque culture
est partielle. Mais je sais à peu près ce que je cherche.
Ici et désormais en France, tel un ‘Marsien’, mon environnement manque de sensations, de réel, de densité d’expérience. Je m’offre au monde et ouvre grandes les ailes.
Sensible à la simplicité de la beauté, à son dénuement.
Sensible à la sauvegarde des cultures autochtones, aux peuples de traditions
orales et aux ethnies minoritaires.
Le voyage nécessite une conception bienveillante du monde et de la vie, et une
légère désinvolture face à soi-même.
Célébrer le moment présent, c’est-à-dire à l’attention que l’on porte à ce que
l’on vit, au moment où l’on le vit, c’est le fil conducteur du voyage.
Le monde n’est pas un terrain de jeu, mais des endroits de rencontres et de
solitude pour partager et méditer.
Plus qu’un voyage, une éthique de vie.
Il n’y a qu’une seule loi de la nature, qu’une seule conscience. Se parler,
échanger entre sociétés, se respecter. Attaché aux valeurs de solidarité, de
respect et d’harmonie.
Hormis une partie du Maghreb, Afrique du Sud, une poignée d’autres destinations comme certaines îles de l’océan Indien, l’Afrique représente moins de 5% de visiteurs (33 millions) dans le monde.
Sécurité aléatoire, problèmes sanitaires, infrastructures limitées, un aérien et des visas aux tarifs élevés peuvent dissuader. Notamment les Occidentaux, gavés d’images qui ne visent qu’à vérifier sur place ce qu’ils ont imaginé et prévu.
C’est en cours de route que le chemin se trace et à la croisée des hasards
que les plus belles rencontres se font.
Ce sont les sourires et la parole des mains qui créent les liens.
Ce qui m’attire c’est la diversité des peuples autochtones et l’aspect
universel de leur présence. Leurs sens de la solidarité et du groupe sont
innés. C’est ma voie de montrer comment ces groupes sont détruits, désintégrés
par le système économique, la religion. Présenter un regard non plus fondé sur
la différence mais sur nos similitudes humaines. Ils n’ont pas perdu le sens de
la vie. Ils portent l’essence de l’humanité. Le fondement d’une démocratie est
de protéger une minorité.
Il faut qu’une instance collective fédère ces petites nations.
Je pars échanger avec ces personnes les plus simples, les plus démunies, des regards chargés d’une pénétrante sagesse, mélange de bonté et de savoir qui leur donnent une beauté remarquable et profonde. C’est ce qui illumine mon chemin. Transmettre à la fois, cette diversité de perceptions selon les cultures et, cette similitude, au plus profond de chaque être, d’une sensibilité mystique.
Pour ce voyage de longue durée, je pars l'esprit libre – totalement – libre. C’est le bonheur à l’état pur.
L’Afrique :
- Maroc : Sète – Tanger en bateau, souk informatique de Derb Ghalef à Casablanca. traversée du Sahara occidental
- Mauritanie : Nouadhibou, train minier à désert (les Touaregs) : Ben Amira, Choum, Azougui, Atar, Chinguetti, Tidjikja, Route de l’Espoir, Aleg.
- Sénégal : entrée par le poste du barrage de Maka
Diama afin d’éviter la cupidité des douaniers du bac de Rosso. Dakar. L’île de
Gorée (a servi au commerce triangulaire d’esclaves). Pays axé sur le tourisme.
Dakar - Ziguinchor en Casamance grenier du Sénégal, soit en bateau, soit via
Kaolack, éventuellement traversée de la Gambie. Kolda, Tambacounda, Salam,
Etiolo (les Bassaris), Kédougou.
? Guinée : Conakry (vie très dangereuse et difficile). Pays mystérieux et presque vierge. A la frontière tentatives de racket police, gendarmes, douane.
- Mali : Bamako, Ségou, Djenné, Mopti. (les Dogons) village Dourou, Bandiagara, Sanga, Douentza, Konna, Tombouctou, Gao.
- Burkina Faso : Gorom Gorom (les Peuls), Ouagadougou (les Mossi), Tiébélé.
- Togo : Dapaong, Kara, Atakpamé
- Bénin : Ketou (les Yoruba) à 120 km au nord de Porto-Novo. Village de Gnidjazoun situé au cœur du royaume d’Abomey, berceau du culte vodoun. Cotonou
- Ghana : via Lomé au Togo, cargo à destination Cape Town en Afrique du sud.
- Afrique du Sud : Le Cap
- Namibie (peuple himba)
- Botswana : désert du Kalahari (les bushmen)
- Mozambique
- Madagascar
- Tanzanie
- Kenya
- Ethiopie : Dimaka ville après Turmi où les Hamar sont l’ethnie la plus
sympathique.
chaleureux peuple des Hammers à la
différence du peuple qui agressent commercialement. Mursis (vallée de l’Omo où
les conflits inter-ethniques sont nombreux). Addis Abéba. Est. Diré Dawa (à
Djibouti). Harar. Route historique Belg. Sud. Moyale. Axoum ville sainte de
l’Ethiopie. – Soudan
Au nord, le Rift voit passer Lucy il y a 3,2 millions d’années. C’est le territoire des Afars. Ils exploitent le sel.
Harar, 4° ville sainte de l’islam après La Mecque, Médine et Jérusalem.
- Egypte : descente du Nil, en félouque. Le Mont Moïse, le Désert Blanc, le Caire, le Sinaï (les Bédouins).
Moyen-Orient :
- Jordanie : Wadi Rum aux portes du désert
- Israël : Jérusalem, le désert de Judée, la mer Morte
- Syrie : à condition de ne pas arrivée d’Israël
- Turquie
Yémen – Arabie Saoudite (La Mecque) – Jérusalem - ….
L’Asie :
- La Route de la Soie, le Transsibérien
- Chine (Lhassa – Sud Yunnan (la ville yuanyang et la
capitale du yunnan Kunming) –
Hekou (frontière Chine Vietnam)
–
Nord Vietnam
(Ban Nam Muong, ethnies (les Sapa et les
Lao Cai), Hanoï) –
- Birmanie (Keng Tung, Muang Sing au nord de Chiang Rai)
Laos nord – Thaïlande (Bangkok)– Malaisie – Singapour –
Sumatra – Java – Bali – Timor
- Indonésie (les Papous)
- L’Australie – Nouvelle Zélande
- Polynésie française
- Terre de Feu, Patagonie, Cordillère des Andes entre l'Equateur et le Chili
- L’Amérique du Sud (les Aztèques)
- Chili : au sud c’est la terre des Indiens mapuches, seule communauté indienne ayant réussi à survivre à la sauvagerie des conquistadors espagnols.
- Bolivie : force intérieure des indiens de l’altiplano.
- Pérou : l’ex-capitale de l’Empire inca, Cusco. Le plus important rassemblement indien des Amériques au sanctuaire du Qoyllur Riti, puis au pays des Q’eros. Machu Picchu en bus.
- Le Mexique et le Guatemala (les Mayas)
- L’Amérique du Nord (les Indiens)
Une bonne quarantaine de pays sur les 193 Etats souverains que compte la
Terre !
Cela c’est pour le premier tour, maintenant le deuxième c’est par l’hémisphère nord ! Quand au troisième rendez-vous dans une autre vie !!!
Il arrive parfois dans
certains pays, notamment en Afrique, que certaines prudences soient de mises,
afin de se respecter et rester dans l’esprit du voyage. Parfois il est
nécessaire d’être vigilant sur un des points suivants, voire même
plusieurs !
-
Signaler la
présence dans une région à risques, par message électronique ou en se
présentant en personne auprès des services consulaires.
-
Eviter autant
que faire se peut de la menace terroriste (réseau Al-Qaida…), des mines, des agressions,
des violences, des vols, des opérations militaires, du paludisme, des
infections… se déplacer alors en convoi de jour, éviter de rouler la nuit.
-
Respecter les
us et coutumes locales, s’agissant notamment du comportement vestimentaire
-
Ne pas importer
d’alcool. La conduite après consommation de boissons alcoolisées est également
prohibée.
Le Ministère des Affaires Etrangères ne peut, en aucun cas, être tenu responsable d'incidents qui pourraient survenir pendant un voyage.
Les informations contenues dans les pages du site internet sont susceptibles de modification et sont données à titre indicatif.
En outre, il est rappelé qu'aucune région du monde ni aucun pays ne peuvent être considérés comme étant à l'abri du risque terroriste.
Le réseau aérien mondial est organisé autour de grands axes,
des routes très fréquentées où la concurrence fait baisser les prix. Les
billets « tour du monde » empruntant ces grands axes sont proposés à des prix
compétitifs. Ainsi, dans le paysage aérien mondial, l’Europe est reliée à tous
les continents ; l’Amérique du Nord aussi (moins l’Afrique) ; l’Asie du Sud-Est
est reliée à l’Amérique du Nord, à l’Océanie et à l’Europe ; l’Amérique du Sud
à l’Amérique du Nord et à l’Europe.
Les tarifs les plus bas passent par les axes aériens les
plus fréquentés, soit Europe – Amérique du Nord – Pacifique – Asie du Sud-Est –
Europe.
Chaque continent possède, en outre, des portes d’entrée privilégiées, les « hubs » (plaques tournantes), où vous devrez sans doute vous arrêter : Londres, Paris ou Francfort en Europe ; New York, Detroit, Los Angeles, Chicago ou Miami aux Etats-Unis ; Singapour, Bangkok, Tokyo, Hong-Kong ou Dubaï en Asie ; Sao Paulo et Buenos Aires en Amérique du Sud ; Johannesburg en Afrique ; Sydney en Australie.
Billets d'avion tour du monde : le prix oscille entre 1 500 à 3 000 €, le moins cher ne proposant souvent qu'un mini-tour en Asie. Ces billets ne sont jamais valables plus d'un an. Si vous souhaitez partir plus longtemps, cumuler des vols simples. Certains trajets devront être reconfirmés au cours du voyage. Les taxes d'aéroport entre 10 et 50 € à chaque fois.
Voyager qu'en bateau (consulter Le Guide du voyage en cargo
aux Éditions Lattès).
Avec le train, un minimum de rationalité dans l'ordre des déplacements et donc
de préparation. Il laisse une plus grande liberté… tout comme la voiture :
vous pouvez acheter un véhicule et le revendre sans problème (Australie par
exemple). Le bus est souvent le moins coûteux, et l'avion le plus cher.
|
Visa |
Transit / Durée simple entrée |
Transit J / Prix ttc simple entrée |
Délai d’obtention Jours |
Délai à partir de la date de délivrance |
F : obtention à la Frontière |
Maroc |
Non |
3 mois |
|
|
|
3 mois renouvelables |
Mauritanie |
X |
3 mois |
58.25 |
3 |
3 mois |
F 20 euros |
Sénégal |
Non |
3 mois |
|
|
|
|
Gambie |
Non |
|
|
|
|
|
Mali |
X |
1 mois |
55 |
7 |
3 mois |
1 à 3 mois 78 euros |
Burkina Faso |
X |
3 à12mois |
3mois |
2 |
|
|
Ghana |
X |
|
77 |
|
|
|
Togo |
X |
1 mois |
47 |
|
|
|
Bénin |
non |
7j / 30j |
47 / 62 |
4 |
|
Dispo frontière Togo |
Nigéria |
X |
|
0 |
3 |
|
|
Cameroun |
X |
1 mois |
119 |
6 |
|
|
Gabon |
X |
3 mois |
82 |
7 |
|
|
Congo |
X |
15 j |
55 |
4 |
|
|
Congo démocratiq |
X |
1 mois |
85 |
8 |
|
|
Angola |
X |
1 mois |
60 |
|
|
|
Namibie |
X |
3 mois |
30 |
|
|
|
Afrique du sud |
non |
|
|
|
|
|
Mozambique |
X |
2 mois |
40 |
4 |
|
|
Madagascar |
X |
3 mois |
35 |
5 |
|
|
La Réunion |
non |
|
|
|
|
|
Les Comores |
X |
|
30 |
|
|
|
Les Seychelles |
X |
|
|
|
|
|
Tanzanie |
X |
3 mois |
77 |
4 |
|
|
Kenya |
X |
3 mois |
25/45 |
|
|
|
Ethiopie |
X |
3 mois |
17 |
|
|
|
Soudan |
X |
1 mois |
50 |
8 |
|
|
Egypte |
X |
|
25 |
|
3 mois |
|
Total 18 pays |
|
3 ans |
=1061 |
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|
Israël |
non |
3 mois |
|
|
|
3 mois renouvelables |
Arabie Saoudite |
X |
1 mois |
65 |
|
|
Aucun cachet israélien, 3mois 160 E |
|
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|
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|
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Chili |
non |
|
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Le visa mauritanien peut être
pris à la frontière Maroc - Mauritanie (20 euros).
Le prendre dans un des postes frontières les plus minimalistes qui soit :
cahute de 5m sur 5 style bois et tôle de récupération, lit de camp, bureau -
table, bougie (si vous la passez de nuit), tampon, l'essentiel en fait.
Le visa malien n'est pas nécessaire pour rentrer au mali depuis la Mauritanie :
depuis Aioun en Mauritanie, direction Nioro de sahel au Mali ; entrez au
mali sans même qu'un panneau le signale et pourrez faire route jusqu'à Bamako
sans croiser quelconque barrage de douane ou autre.
Une fois à Bamako, allez au service d'immigration et vous faites faire gentiment votre visa valable un mois.
C est mieux de faire le visa à Nouatchott pour éviter les besoins de bakchich des gendarmes maliens que l’on trouve avant de faire le visa a Nioro. Sans compter les 3 ou 4 postes mauritaniens de police gendarmes et douaniers qui ont aussi de petits besoins (entre Ayoun et le poste de gendarmerie malien).
Les danois, finlandais et américains sont ceux qui peuvent voyager le plus facilement sans visa dans le monde. Ils peuvent en effet se déplacer dans 130 pays. Viennent ensuite les ressortissants de l'Allemagne, l'Irlande et la Suède (129 pays sans visa), puis la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et le Japon (128).
A l'opposé, les irakiens, birmans et somaliens ne peuvent visiter que 15 pays, les iraniens 14 et les afghans 12.
Avant de charger le sac, pour ce qui est nécessaire au voyage, se délester quasiment de tout le reste : les attachements, les contraintes, les obligations, les abonnements, biens matériels (voiture, portable, téléphone fixe, mobilier…)…
. 70 photos d’identité biométriques pour les visas
. photocopies certifiées conformes du
passeport, carte d’identité pour obtenir de nouveaux passeports, permis de
conduire national et international, certificat international de vaccination,
carte de groupe sanguin, carte tél., carte bancaire, 1 carte Michelin et le
guide Lonely planet de l'Afrique
. 1 clé usb 2Go qui contient photos, offre de service, CV, cartes de visite (www.vistaprint.fr),
documents et données (préparation des messages à télécharger, …)
. caméra (2 chargeurs, cassettes numériques),
appareil photo (chargeur, cable de transfert de données vers l’ordinateur)
. carnet de voyage, petit carnet jetable, stylos, 1 paire de lunette de vue et 1 de soleil, chapeau, montre, livre de chevet !
. 2 cadenas, gobelet, cuillère, opinel, gourde, drap de couchage (pas en soie, dommage !), affaires de toilette, 3 tee-shirts, chemise, polo manche longue, linge de corps, maillot de bain, pantalon, bermuda, short de course, paire de chaussettes, espadrille, tennis, kway, pantalons de rando (à zip pour se transformer en short), un chèche à venir, la housse de sac, un porte-monnaie
. sac 70 litres, environ 17 kg à une datte et banane près !
Lors de mon précédent voyage, au fil des mois le sac s’allégeait ; et il
se pourrait bien qu’à celui-ci, il devienne vide !
Ce n’est que seulement quand le vide prend la place du plein que toute notre conscience peut se déployer dans la beauté de l’ici et maintenant.
Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques (l’anophèle) qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires...) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone2
L’anophèle porteur de malaria n’est actif que le soir et pendant la nuit ; par contre le moustique porteur de dengue ne se repose jamais !
Grippe aviaire
(ou grippe du poulet) de type A(H5/N1).Touche essentiellement les volailles. Malades elles peuvent contaminer l’homme. Il apparaît alors un syndrome grippal associant de la fièvre supérieure à 38°C, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires et des troubles respiratoires.
Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles, dans les pays en développement. Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique. Eviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ; boire des boissons encapsulées.
Chikungunya
Certains pays de l’Océan indien, Maurice, Seychelles, Madagascar ainsi que
l’île de La Réunion connaissent des cas avérés de chikungunya. Cette maladie
virale transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures
de protection individuelles (sprays, crèmes, diffuseurs électriques...) et
l’attention des personnes les plus vulnérables. Des informations complètes et
actualisées sont consultables auprès des autorités sanitaires.
De nombreux cas de chikungunya sont recensés sur la côte nord-ouest, nord et
nord-est (de Majunga à Tamatave). Les touristes sont invités en conséquence à
se prémunir contre les piqûres de moustiques.
Bilharziose
Les risques d’atteinte par la bilharziose sont importants au Mali. Il est donc
déconseillé de se baigner dans les fleuves, rivières et plans d’eau dans
l’ensemble du Mali. L’infection est possible, même dans les eaux courantes.
Cette recommandation concerne notamment les mares de Banani (pays Dogon) et de
Siby (environs de Bamako), situées dans des zones touristiques. Près de 40 cas
d’atteinte par la bilharziose concernant des touristes français contaminés dans
la mare de Banani ont été signalés durant l’été 2003.
Dengue
La saison des pluies (mai à novembre) est propice à l’augmentation des cas de
dengue en raison de la prolifération des moustiques, vecteurs de la maladie. Il
n’existe pas de vaccin. Les seuls moyens de protection sont les produits
répulsifs et les moustiquaires.
Gastroentérites
Les cas sont également nombreux.
Certains pays sont touchés par l’épizootie de grippe aviaire, d’autres en autres, par l’épidémie de méningite à méningocoque de type A, B, X Y Z… !, d’autres par tout çà, et c’est justement là où je vais !!!
L’eau
Zones à haut risque :
quasi-totalité de l’Afrique, Asie et Amérique latine…rien de
nouveau ! désinfecter l’eau :
soit par l’ébullition, méthode efficace mais pas toujours évidente,
soit par les filtres portables, là c’est à cause du prix que ce n’est toujours
pas aisé,
soit par la désinfection chimique sous forme de comprimés (Micropur, Aquatabs,…)
Prévoir un mois au plus, pour être à jour contre la Fièvre Jaune, l‘hépatite A, B, la typhoïde, la diphtérie, tétanos poliomyélite, la Méningite et la Rage !
. 1 boîte d’un antipaludéen la Doxycycline, à titre curatif : Fréquents effets secondaires qui provoquent des brûlures cutanées, lors d’exposition au soleil. La Savarine et la Malarone n’ont pas été retenus à cause de leurs coûts trop onéreux.
. Moustiquaire imprégnée à mailles fines, en polyester (coton et nylon sont
moins indiqués), crème de visage, spray corps, répulsif contre l’anofel, lotion
trempage vêtements.
. Comprimés de purification d’eau : Micropur
. Anti-diarrhéique (la Turista) : Nifuroxazide (Immodium et Tiorfan ont le même effet)
. Zinnat ou Profilaxy, antibiotique générique standard, anti-douleurs, aspirine à croquer
. Pansements, savon de Marseille, désinfectants cutanés, boules Quiès
. La deuxième paire de
lunettes de vue, restée en France, prête à être expédiée.
Support papier et clé USB 2Go.
Sur le site du journal www.laprovence.fr, rubrique blogs / voyage (en cours de publication).
C'est le blog d’aventures vécues auprès de peuples autochtones.
Le site d’Aventure du Bout du Monde des Bouches du Rhône (ABM 13) aura un lien sur ce blog.
Le site http://couleursdumonde.blogs-de-voyage.fr peut se substituer au blog ‘laprovence’.
Récits d’aventures marqués par l’intimité, la
singularité. Les anecdotes plus que les vérités générales, la
présentation des personnalités rencontrées plus que l’analyse des «
traits culturels », les évocations circonstanciées plus que les
qualifications enflammées de lieux ou de paysages, la narration de situations
particulières plus que la litanie des parcours et le décompte des
kilomètres, font la singularité d’un récit…
Récit clair pour expliquer au plus grand nombre le long chemin parcouru, partager votre rêve et les détails de sa réalisation ; pas d’obstacles inutiles à la compréhension - termes techniques ou étrangers, jargons – exclusivement quand ils s’imposent ou lorsqu’ils servent directement un effet de style ; des glossaires pour les termes étrangers : ils serviront d’accroches « interculturelles » ; des cartes pour suive aussi… dans l’espace géographique…
Description du quotidien, Réflexions.
Traverser des destinations qui nourrissent mes rêves depuis des années.
Quotidien qui contient mon blog Voyage
Aventure au Bout du Monde (globe-trotters)
Informe sur les vaccinations
Tout sur les visas
Conseils aux voyageurs dans tous pays du monde
www.laprovence.fr
www.abm13.free.fr
www.action-visas.com
www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs
mise en route
Assurance voyage, assistance, rapatriement
Indications sur la météo du monde
Cartographie pour nos carnets de route
Montage d’un dossier
Base de données de fondations francophones
Français qui créent des affaires à l’étranger
Commerce équitable
Comprendre les droits et revendications
Questions autochtones des Nations Unies
Milite pour le respect des droits de 80 peuples
Tour du monde en camping-car 2004 2008
Galerie photos
Pérou
Route de la soie
Répertorie des sites de voyageurs dans le monde
www.avi-international.com
www.aroundtheworlds.com/français
www.mano.mano.com
http://perso.wanadoo.fr/gaetan.magre
business
peuples, ethnies
autres voyageurs
Les cassettes numériques DV sont téléchargées sur site internet ou expédiées par courrier.
Ce sont des films initiatiques.
Le logiciel de montage Adobe Première Pro 2.0 est présent sur ledit site, afin de pouvoir monter puis projeter le film localement.
à Idées de films :
- La dignité filmé notamment au Sénégal (l’esclavage, les épreuves de la vie qui fortifient et donnent l’impulsion à oser agir)
- L’instant présent chez les Dogons (entreprendre, s’exprimer, agir pour reconstruire)
- Le Pardon en Afrique du Sud (se libérer pour s’accomplir et s’ouvrir complètement)
- Nos racines en Ethiopie (accepter les siens pour vivre en harmonie avec son passé)
- La tolérance à Fatima, au Vatican, à Jérusalem, à la Mecque, à Lhassa pour partager, s’unir, aimer, enfin pour louer…
- Voyage céleste. Pratiques religieuses qui nous permettent un apaisement spirituel.
- L’expression du sens de la vie (naïveté sourire, curiosité action, souffrance, recueillement, espoir, profondeur de l’âme,
C’est ici que se dévoile le sens de ma vie. La force profonde de cette foi me transporte et nous élève tous ensemble dans l’amour humain. Et pour cette mission, j’offre ma vie.
Les sponsors apprécient la forte motivation de partager avec enthousiasme la foi profonde de mes convictions humanistes. Non moins séduisant, le message retransmis sur différents supports (conférences-débat, films, livres…) touche à la fois l’esprit et le cœur.
La couverture médiatique, d’un éditeur de guide par exemple, n’enlève rien à l’authenticité du message.
Entrepreneur, cette activité, déterminante pour financer ce voyage, est à la
hauteur de mon enthousiasme, partout dans le monde.
Je suis disponible pour saisir les opportunités de :
- Négoce,
- Conseils en gestion et marketing d’entreprise,
- Développement et reprise d’entreprise,
- Coaching auprès de dirigeants et cadres.
Ensuite, réaliser le projet de vie « Couleurs du Monde ! ».
Le programme sauvegarde le patrimoine naturel et culturel, apporte aux
communautés locales les moyens le développement économique durables et de
bien-être.
Budget
25 euros / jour x 30 = 750 euros / mois… x 12 = 9000 / an …x 50 !
Un tour du monde peut coûter de 3 000 € (par la route et les transports locaux,
logement chez l'habitant) à 20 000 € dans des conditions optimales, par
personne et par an. La moyenne se situant plutôt autour de 9 000 € à 10 000 €.
Compte tenu du mode de voyage, vous pouvez prévoir une dépense de 900 euros par
mois tout compris (déplacements et formalités, nourriture et hébergement,
autres (visites, cassettes film, communications…).
Coupures de 200 euros en espèces, carte visa internationale, travellers cheques
(dont une partie reste en France prête à être expédiée…avec les lunettes vues
plus haut. Dans l’urgence, quasi tant réel, Western Union (dans tous les
bureaux de Poste du monde) nous permet de recevoir des devises. Avec des
commissions moins onéreuses, mais avec un délai de quelques jours, le mandat
international, toujours émis depuis la Poste vers un banque, atteint le même objectif.
Le budget d'un tourdumondiste est extrêmement variable, bien sûr, selon les
choix de mode de transport, les destinations choisies, le niveau de confort
exigé pour se loger, etc.
L’aventure et la découverte sont rythmées par du business, des documentaires
publiés en ligne, des expositions photos, un livre, des films.
Le budget quotidien " de survie " : hébergement, repas, transports locaux et éventuelles activités (visites, excursions, activités sportives, etc.). Des guides comme Le Guide du routard, Lonely planet donnent une idée assez précise du coût de la vie. Entre 20 et 30 € par personne et par jour s'il n'y a pas de dépenses extraordinaires, mais il faut évidemment majorer cette somme dans les pays " occidentaux ".
Il faut enfin prendre en compte dans le budget les frais incompressibles en France.
Comme moyen de paiement sur place, la carte Visa internationale reste la solution la plus pratique. Elle permet en principe de retirer de l'argent partout dans le monde et même parfois d'éviter de laisser une caution pour la location d'une voiture, par exemple. Vérifiez les commissions prélevées, les plafonds de retrait autorisés par votre banque, et pensez éventuellement à négocier avec votre banquier l'élévation de ce plafond. Une carte internationale ne vous dispense pas d'avoir de l'argent liquide sur vous en permanence, vous en aurez toujours besoin. Le dollar est encore la monnaie la plus courante et la plus prisée… Les chèques de voyage ne sont pas acceptés partout.
Convertir les devises en francs CFA. Nombreux
sont les pays qui font partie de la zone de la Communauté Financière Africaine
(CFA). Le franc CFA a une parité fixe avec l'euro (1000 FCFA = 1,524 euros, 1
euro = 655,957 FCFA).
Pour ceux qui ‘souhaitent’ ou plus exactement doivent réintégrer la vie quotidienne à leur retour en France, en général, un ou deux mois sont nécessaires.
Gérer le plus possible avec internet compte bancaire, suivi des
dossiers…
Pas d’assurance rapatriement, frais médicaux, responsabilité civile.
En France, deux proches peuvent gérer le quotidien.
Un développement qui satisfait les besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs.
Vers la fin du XVIII siècle les écarts de niveau de vie entre les Européens et les autres habitants du monde étaient dans un rapport de 1 à 2. Au début du XX siècle, il passe de 1 à 10. Aujourd’hui il atteint 60. Œuvrer pour un développement humain c’est à la fois préserver les ressources pour nos enfants et mettre le cap vers une réelle équité. Réduire le fossé Nord Sud.
C’est bien à l’échelle transnationale que s’impose l’objectif d’un développement soutenable. La solidarité planétaire et la responsabilité à l’égard des générations futures justifient la formule de la Charte des Nations Unies « Nous les peuples du monde ! ».
Ecrivains voyageurs :
- Isabelle Eberhardt écrit ‘Sud oranais‘. Une femme en quête d’absolu.
Aventureuse sans être aventurière. Le désert pour horizon, elle admire comme
les plus petites choses prennent ici de la noblesse.
- Odette Puigaudeau écrit ‘Pieds nus à travers la Mauritanie’. Elle voue sa vie
à la défense d’une culture nomade en voie de disparition.
- Alexandra David-Néel
- Ella Maillart
- Anita Conti
- Pierre de Vallombreuse, auteur de ‘Peuples’ à partager pendant 20 ans la vie
de 27 peuples autochtones.
Les tentes touaregs du Maroc laissent place aux cases rondes
et toits de paille, les visages sourient, le buste des femmes se dévoile et la
paresse des hommes grandit. Les chameaux sont remplacés par des petits chevaux.
Les femmes exhibent des boubous bigarrés de couleurs vives.
Première approche du désert à Chinguetti, cité caravanière de Mauritanie.
Offrir de la bière de mil aux danseurs de la fête des masques au pays Dogon, au
Mali.
Les peuples du Sahel se donnent rendez-vous au marché de Gorom-Gorom au nord du
Burkina Faso.
De Lomé au Ghana prendre un cargo pour l’Afrique du sud.
Les jeunes ont un vif intérêt pour parler de l’arpartheid, changer les choses et partager les richesses.
Rencontrer les Bushmen dans le désert du Kalahari, au Botswana et les Himbas au nord de la Namibie.
Par la petite bande de Caprivi rejoindre le Zimbabwe.
Au nord du Kenya, différentes ethnies vivent regroupées dans l’oasis de Loiyangalani : les Samburu, les Turkana, les Randilé.
A éviter les Mursis dans la vallée de l’Omo en Ethiopie qui font les poches.
A l’inverse, les hammers plus naturel et sans prétention accueillent chaleureusement.
Au Soudan, l’insécurité une fois dépassée, dévoile l’hospitalité connue au Maroc.
Le long du Nil (Egypte), la Libye, la Tunisie
Le baobab un des symboles de l’Afrique.
Les personnes voyageant en camping car, particulièrement dans le sud près des plages, doivent éviter de faire stationner leur véhicule dans des endroits isolés, de jour comme de nuit, surtout à proximité d’une ville en raison des risques de vols avec effraction ou d’agressions. Faute d’utiliser les services d’un terrain de camping, il est conseillé de prendre contact avec la gendarmerie royale.
Le réseau routier marocain, en général de bonne qualité, est cependant dangereux, tant en raison d’infractions fréquentes au code de la route, que des divagations d’animaux sans surveillance. Les statistiques nationales font état de chiffres de mortalité très élevés.
La plus grande prudence et le strict respect des règles sont donc des exigences absolues.
Il est vivement
déconseillé de circuler la nuit.
Avant toute excursion, se
renseigner avec précision sur les itinéraires et ne faire appel qu’à des guides
officiels. Ne pas s’aventurer dans la région du Rif et, en particulier, sur la
route Chefchaouen / Ketama à moins d’être accompagné d’un guide fiable.
Il est par ailleurs fortement déconseillé de s’écarter, lors de la traversée du territoire du Sahara Occidental, de la route goudronnée et d’emprunter d’autres voies que cet itinéraire autorisé.
En raison des récentes
intempéries qui ont modifié leur tracé, les pistes au sud, sud-est et est de
Tan Tan vers Smara, M’Sied, Assa et Zag peuvent se trouver en zone non déminée
et ne doivent en aucun cas être empruntées sans un accord préalable de la
gendarmerie marocaine ou des forces armées royales.
Transport
Infrastructure routière
Les pistes qui relient entre elles les grandes routes sont mal entretenues (région d’Ouarzazate, Asni, col du Tichka). Les routes Casablanca-Marrakech et Casablanca-El Jadida sont réputées dangereuses.
Eviter la conduite de nuit et hors piste. Le code de la route est peu respecté.
L’approvisionnement en carburant est bon en ville et dans les environs, plus problématique dans les campagnes.
Le réseau d’autocars est
assez dense mais le parc est vétuste dans l’ensemble (selon la presse locale,
60 pour cent des bus ne rempliraient pas les conditions minimales de sécurité)
Réseau ferroviaire
Il existe trois lignes principales : Tanger-Rabat, Casablanca-El
Jadida-Marrakech et Kenitra-Oujda.
Réseau maritime
La navigation de plaisance le long du littoral atlantique exige une pratique confirmée par tous temps. En dehors des ports de commerce ou de pêche, les abris sont rares, voire inexistants. La barre est dangereuse, même par petit temps.
Transport aérien
Pour un séjour égal ou inférieur à trois mois, le passeport en cours de validité ou, pour les groupes, la carte nationale d’identité suffit. Même si la carte d’identité est acceptée, dans le cas de groupes en voyage organisé, on ne saurait trop conseiller le passeport pour tous les voyageurs à destination du Maroc. En effet, si pour une raison de force majeure, un voyageur en "tour opérateur" muni de sa seule CNI doit rentrer en urgence en France, il ne pourra quitter le Maroc à moins de se faire délivrer auprès d’un consulat un passeport ou un laissez-passer.
Au-delà de trois mois, il est conseillé de prendre l’attache du service de l’immigration et de solliciter une prolongation qui ne pourra pas excéder trois mois.
En cas de situation illégale au regard de l’autorisation de séjour, une amende, ainsi qu’une mesure d’expulsion assortie d’une interdiction de séjour sont appliquées.
Vérifier que le passeport a été visé par les autorités de police des frontières (mention d’un numéro lors d’une première visite et cachet d’entrée, sous peine de se trouver, à son insu, en séjour illégal).
Les entrées et les sorties des véhicules sont enregistrées sur informatique. A la sortie du territoire, s’assurer de la bonne saisie du départ du véhicule, son propriétaire risquant par la suite d’être accusé de l’avoir vendu frauduleusement. Tout véhicule entré au titre d’un séjour touristique peut bénéficier d’une autorisation temporaire d’importation valable 3 mois (et renouvelable une fois). Aucun propriétaire ou conducteur de véhicule, sur le passeport duquel aura été portée mention de cette autorisation temporaire, ne pourra quitter le territoire marocain sans son véhicule (même en cas de vol ou d’accident) si la situation de ce dernier n’a pas été régularisée au préalable par l’acquittement des droits de douanes. Ceux-ci, selon la catégorie, s’échelonnent entre 17,5% et 50% de la valeur du véhicule neuf.
Il est fortement recommandé de vérifier auprès des compagnies d’assurance la couverture de ce risque douanier.
Le transit vers la Mauritanie est soumis à des autorisations délivrées par la Direction générale des Douanes, la Sûreté et la Défense nationale, etc. Il est donc indispensable de faire les démarches administratives nécessaires auprès du consulat marocain plusieurs mois à l’avance. Ces démarches peuvent être directement entreprises avec la Direction générale de l’Administration des Douanes à Rabat: Avenue Hassan II - Rabat. Tél: 037.26.90.00 - fax: 037.73.08.63/73.09.85 à 6/26.92.36. Adresse du site internet: http://www.douane.gov.ma
A noter : Les convois organisés par des ONG à but humanitaire qui empruntent les routes et les pistes du Maroc pour se rendre en Mauritanie et en Afrique subsaharienne, doivent présenter aux postes de douanes de Tanger ou Melilla une garantie bancaire. Les associations qui ne seraient pas en mesure de présenter les garanties financières ou bancaires exigées par les réglementations marocaines sont invitées à éviter la traversée par la route du territoire marocain et à utiliser systématiquement la voie maritime par les ports de Dakar ou d’Abidjan.
Le seul point d’accès à la Mauritanie est la route côtière qui mène à Nouadhibou, route où la sécurité est assurée.
Aucune vaccination n’est obligatoire, mais il est recommandé de se prémunir contre les hépatites A et B, la typhoïde et le choléra.
Eviter de se baigner dans les oueds et les barrages. Selon une étude récente, un quart des plages du littoral marocain n’est pas jugé salubre.
Sénégal
Entrer à l’ouest du Sénégal par le poste du barrage de Maka Diama. Eviter ainsi
la cupidité des douaniers du bac Rosso. Passé le Sahara, l’Afrique dite
‘noie ‘ s’ouvre à nous.
En face de Dakar, l’île de Gorée a servi au commerce triangulaire d’esclaves.
La Guinée, terre mystérieuse et presque vierge.
La société maritime de l’Atlantique Somat (www.somat.sn) transporte les voyageurs de Dakar à Ziguinchor (Casamance) pour moins de 30 euros les mardis et vendredis.
Sur le fleuve Niger, de Mopti à Tombouctou, des Pinasses partent assez souvent mais il n'y a pas de calendrier précis. Beaucoup de propositions parmi lesquelles il faut faire le tri. Le coup classique : on vous dira toujours que la pinasse est sur le point de partir et qu'il faut vous dépêcher de prendre un ticket. Vérifier si les gens sont embarqués. Et essayez de vous faire une idée sur la durée du trajet de 2 à 5 jours. Tout dépend des escales et de la quantité de marchandises à débarquer. Le prix entre 20 000 et 30 000 CFA le trajet nourriture comprise (bien se faire préciser ce que vous allez manger).
Les Dogon qui habitent actuellement le site des falaises de Bandiagara au Mali ont été précédés du XIe au XIIIe siècle par les Tellem qui restent encore très mystérieux : d'après la tradition dogon, ils constituaient une branche des Kurumba, de la province du Yatenga et les Tellem eux-mêmes avaient chassé de "petits hommes à peau rougeâtre", appelés les Andoumboulou par les Dogon, probablement les ancêtres des Pygmées actuels. On peut dater du XVIe siècle l'occupation définitive du site par les Dogon qui fuyaient devant les Peuls et l'islamisation.
Les Tellem ont laissé des objets de culte et des objets funéraires qui ont eu une influence sur leurs successeurs ; ils ont réutilisé certains objets en les resacralisant. On sait que la falaise de Bandiagara a été occupée dès le IIIe siècle av. J.-C. ; on y a retrouvé des objets en fer datant des Ier et IIe siècles. Les recherches de R. Bedaux (1977) permettent de situer l'arrivée des Tellem dans la région de Sanga vers le XIe. De petits autels et des appuie-nuque en bois datent du XIIe siècle et les figures en bois très dur, conservées sous des auvents à flanc de falaise et liées entre elles par des chaînes de fer dateraient du XIIIe siècle.
La première exposition tellem eut lieu en 1954. La découverte des Tellem a été tardive bien que les Dogon n'aient pas ignoré la présence de ces statuettes. Celles-ci se caractérisent par les bras levés au-dessus de la tête; très allongées, stylisées, réduites à l'essentiel, seules ou en couple, elles expriment, selon les Dogon, une prière pour obtenir la pluie, (explication contestée par plusieurs auteurs) ou plus généralement elles implorent le pardon des fautes commises. L'aspect granuleux de leur surface est dû au guano de chauve-souris qui a contribué à leur conservation à l'intérieur des grottes. Les grottes des Tellem, très difficiles d'accès, servaient de lieux de sépulture, à mi-hauteur des falaises. Selon la légende, ils avaient le pouvoir de s'y envoler en levant les bras au ciel. On retrouve ce même geste sur les figures des portes, des arches ou des pieds des tabourets dogon. Bedaux (1977) a montré que les Dogon, comme les Kurumba, ne pouvaient être les descendants des Tellem et qu'il fallait admettre la disparition de ce peuple autour du XVe et du XVIe siècle, à la suite des "campagnes militaires des Songhaï qui avaient annexé l'empire du Mali, contre les habitants des falaises".
Bibliographie:
R.M.A. BEDAUX, Tellem, Berg-en-Dal, Afrika Muséum, 1977.
C. D. ROY, The Dogon of Mali and Upper Volta, Munich, galerie Fred und
JensJahn, 1983.
Au sud du Mali, dans la boucle du Niger, les deux cent cinquante mille Dogon se sont installés, au cours du XVe siècle, sur un plateau bordé par la falaise de Bandiagara, longue de deux cents kilomètres qui surplombe une plaine. Après avoir été chasseurs, ils cultivent le millet, le sorgho et le blé au sommet des falaises ou sur les pentes qu'ils ont dû aménager en raison de la rareté des points d'eau.
La population du Mali forme un ensemble culturel aux relations étroites et aux influences internes réciproques. On remarque des similarités dans les différents mythes : ainsi le thème de la faute originelle rachetée par un sacrifice se trouve chez les Bozo et chez les Dogon.
Comprenant plusieurs clans totémiques, le village dogon est sous l'autorité du conseil des anciens. A la tête d'une région, le hogon est le chef religieux, responsable du culte du lébé, le serpent mythique. Assisté du forgeron, il préside aux cérémonies agraires. Maître des échanges et du commerce, il ne travaille pas aux champs, mais ne peut quitter sa maison considérée comme un sanctuaire.
Les clans se subdivisent en lignages, ginna, dirigés par le patriarche, gardien de l'autel des ancêtres du clan et officiant du culte de l'animal totémique.
Outre ce système hiérarchique de parenté, des associations masculines et féminines sont chargées de l'initiation qui a lieu par classe d'âge, tonno, correspondant à un groupe de nouveaux circonsis ou d'excisées. Les membres d'une classe d'âge se doivent une aide mutuelle jusqu'à leur mort. L'initiation des garçons commence après la circoncision, par l'enseignement des mythes commentés par des dessins et des peintures. Le jeune garçon y apprendra la place de l'homme dans la nature, la société et l'univers. La mythologie dogon est si complexe qu'un griot a besoin d'une semaine pour la réciter en son entier.
Les forgerons et les sculpteurs sur bois qui forment une caste à part, transmettent leur métier héréditairement (en principe). Ils sont craints et respectés par la communauté qui leur suppose des pouvoirs particuliers. Ils ne peuvent se marier qu'à l'intérieur de leur caste. Les femmes sont chargées de la poterie.
Avec les oeuvres de " styles tellem ", la sculpture dogon reprend les mêmes silhouettes hermaphrodites aux bras levés et à l'épaisse patine de sang et de bière de mil. Les ancêtres mythiques nés du dieu Amma, les quatre couples de Nommo, ornent les tabourets, les poteaux du toguna ou maison de réunion des hommes, les serrures et les portes des greniers. Le couple primordial, sorte d'Imago mundi, est représenté assis sur un tabouret, dont la base figure la terre tandis que le plateau supérieur représente le ciel, reliés entre eux par les nomma. Les figures féminines assises, les mains sur le ventre, liées au culte de la fécondité, incarnent la première ancêtre morte en couches et sont l'objet d'offrandes de nourriture et de sacrifices de la part des femmes qui attendent un enfant. Les statues agenouillées des esprits protecteurs sont placées à la tête du mort pour absorber sa force spirituelle, le ryama, et être ses intermédiaires avec le monde des morts, où elles accompagnent le défunt avant d'être replacées sur les autels des ancêtres. Les cavaliers rappellent que, selon le mythe, le cheval fut le premier animal présent sur terre.
Le style dogon a évolué vers un certain " cubisme " : tête ovoïde, épaules carrées, membres effilés, seins pointus, avant-bras et cuisses en plans parallèles, coiffure stylisée aux trois ou quatre lignes incisées, nombres qui signifient respectivement l'homme et la femme. "Les sculptures dogon, plus qu'aucune autre, donnent corps à des valeurs religieuses, des sentiments et constituent des entités symboliques et ésotériques" (J. Laude, 1973). Elles servent de support à l'initiation et à l'explication du monde. Cachées dans les sanctuaires ou dans la résidence du hogon, elles servent à transmettre un savoir à l'initié qui déchiffrera la statue selon son niveau de connaissances.
L'association masculine, awa, chargée de l'initiation, organise également les grandes cérémonies masquées du dama, ou levée du deuil qui peuvent durer plusieurs jours et commémorent les défunts des deux ou trois dernières années. A cette occasion, deux masques principaux sont fabriqués : le singe ou maison à étages porté par un danseur qui mime le mythe de la création et la descente de l'arche, le masque kanaga, lame rectangulaire, surmonté par la "croix de Lorraine". D'autres masques zoomorphes les accompagnent : antilope, lièvre, buffle, singe, oiseau, hyène, lion ainsi que des masques-heaumes avec cornes et museau. Ces masques sont rehaussés de pigments rouges, noirs et blancs.
La grande cérémonie du Sigui a lieu tous les soixante ans. Un masque-serpent en est le symbole, et toute la communauté y participe.
L'art dogon se manifeste également dans l'architecture et les objets du culte : bacs dont les poignées sont constituées de la tête et de la queue d'un cheval, bols rituels qui contiennent le mélange de viandes d'âne et de mouton consommé à la fête de la récolte ; les objets domestiques : calebasses, mortiers, pilons, appuie-nuque, peuvent être également sculptés de nomma ou de dessins géométriques.
Bibliographie :
G. CALAME-GRIAULE, Ethnologie et Langage, la parole chez les Dogon, Paris, Gallimard, 1965.
M. GRIAULE, Masques dogons, Paris, institut d'Ethnologie,
musée de l'Homme, 1938.
Arts de l'Afrique noire, Paris, Chêne, 1947.
Dieu d'eau, entretiens avec Ogotêmmeli, Paris, Fayard, 1966.
M. GRIAULE et G. DIETERLEN, Le Renard pâle, Paris, institut d'Ethnologie, musée de l'Homme, 1965.
J. LAUDE,
African Art of the Dogon, New York, Viking Press, 1973.
(Synthèse réalisée par Françoise Stoullig-Marin, tirée de"L'Art Africain" de Jacques Kerchache, Jean-Louis Paudrat et Lucien Stephan, aux éditions Citadelles)
Plaque tournante de l’esclavage. Les Fons pratiquent le vaudou. Plages et nature.
La riche diversité culturelle du peuple béninois constitue l’un des attraits les plus intéressants de ce pays. La population du Bénin, d’environ 6,5 millions d’habitants, est composée de plus de vingt différents groupes socio-culturels ayant chacun son histoire, sa langue et ses traditions. Ce qui reste toutefois constant chez tout le peuple béninois, est l’amitié et l’hospitalité. L’ouverture et la chaleur remarquables avec lesquelles ce peuple accueille les étrangers et les engage dans la conversation permettent aux visiteurs de découvrir la culture béninoise sur un plan personnel.
Le Sud
Les groupes socio-culturels les plus importants
du Sud sont les Fon et les Yoruba. La langue Fon est la langue locale
prédominante dans la plus grande partie de cette région, quoiqu’il existe
beaucoup d’autres variantes. Le Goun par exemple est très apparenté au Fon, de
même, les populations Goun qui sont concentrées au Sud-Est près de Porto-Novo
sont très liées aux Fons. Les populations Adja constituent un autre groupe
intimement lié aux Fons. Elles sont concentrées au Sud-Ouest, non loin de la
cité d’Abomey.
Historiquement, les Fon étaient l’une des plus
puissantes civilisations de l’Afrique de l’Ouest. Ce sont les Fon qui ont fondé
le royaume du Danhomè, qui a dominé une grande partie de l’histoire du Bénin
d’aujourd’hui avant la colonisation Française. Une visite à Abomey l’ancienne
capitale du royaume du Danhomè constitue la meilleure manière d’en apprendre
davantage sur les Fon. Là, vous pouvez traverser à pied les ruines de l’ancien
palais aussi bien que le Musée historique qui est un site du patrimoine Mondial
des Nations-Unies en raison de son importance historique et culturelle. Les
Yoruba sont concentrés dans les régions Sud-Est et centrale du Bénin.
Apparentés aux célèbres peuples Yoruba du Nigeria, ils constituent 12% de la
population du Bénin.
Le Nord
Les groupes culturels les plus importants du
Nord sont les Bariba, les Dendi et les Betamaribé ou « Somba ». Les Bariba sont
originaires de la partie septentrionale du Nigeria et sont surtout concentrés
dans la région Nord-Est du Bénin, autour de la cité de Nikki. S’ils sont
paysans et éleveurs pour la plupart, les Bariba sont particulièrement connus
pour leurs créations de tissus éclatants et riches en couleurs qui sont tissés
par les femmes et utilisés comme vêtements traditionnels. La plus grande et la
plus notable manifestation Bariba est la fête annuelle de la Gani célébrée à
Nikki.
Les Dendi sont surtout concentrés au Nord-Ouest
du Bénin, entre Parakou et Natitingou. On estime qu’ils ont émigré de l’ancien
empire du Mali avant de s’installer au Bénin. Ils sont paysans pour la plupart,
et ils élèvent également du bétail qu’ils mettent sous la bonne garde des
nomades Fulani. Les Fulani (ou Peulh) se retrouvent dans tout le Nord du Bénin.
On les rencontre souvent pendant la saison sèche lorsqu’ils déplacent leur
bétail, à la recherche de l’eau.
Le dernier groupe important du Nord est le groupe des Betamaribé ou « Somba » qui sont concentrés dans les montagnes de l’Atacora, au Nord-Ouest du Bénin. Ce groupe est particulièrement connu pour son style architectural unique, « les tatas somba » ressemblant à de petits châteaux. Ces habitants, de même que certains des plus beaux paysages du Bénin, sont aperçus depuis les montagnes de Natitingou, Boukoumbé et Tanguiéta.
La Mauritanie est une surprenante rencontre du Maghreb et de
l’Afrique Noire, marquée par sa diversité ethnique. En plein Sahara, la
sécheresse de ces dernières décennies et l’assaut des dunes en font l’une des
régions les plus chaudes du monde.
C'est aussi l'un des derniers pays où l'on peut goûter à l’aventure de
l’extrême, dans un paysage si vaste que la seule contrainte de sa soif de
liberté, de grands espaces vierges et de sa patience. On a l'impression d'être
au bout du monde lorsqu'on arrive, après plusieurs heures de trajet, dans un
cercle de tentes maures ou dans un campement peul. Le pays est toujours
traversé par quelques caravanes, mais vous serez surpris d'y trouver aussi des
usines ultramodernes et des voitures de luxe en nombre.
Pays de prédilection de Saint-Exupéry et de Théodore Monod, la Mauritanie est
l'un des derniers paradis pour routards.
Les régions où un banditisme armé existe sont indiquées en hachures rouges et vertes.
visa touristique est délivré par le consulat général du Mali à Paris ou à Marseille, pour une durée de trente jours, renouvelable sur place.
La tolérance de délivrer un visa de cinq jours à l’arrivée aux voyageurs démunis de visa vient d’être supprimée par les autorités maliennes. Au risque d’être non admis sur le territoire, le passeport de tout voyageur à destination du Mali doit être dorénavant revêtu d’un visa d’entrée et de séjour.
Quatre zones climatiques:
zone
sahélienne désertique au nord du 17ème parallèle.
zone
sahélienne steppique entre le 14ème et le 17ème parallèle : pluie de juillet à
septembre.
zone
soudanienne de savanes (dans laquelle est située Bamako) : pluies de juin à
octobre - saison chaude et pénible de mars à juin - températures extrêmes
dépassant 40 °C.
zone
guinéenne de savane boisée au sud : pluies de 4 à 6 mois par an.
A Tananarive, le tout premier mot que l'on apprend, c'est ''vasaha''. Cela
veut dire ''blanc'', et tout le monde vous interpelle ainsi. Il n'y a rien de
péjoratif à cela. Le deuxième mot est ''mora mora'' qui peut se traduire par
doucement doucement. C'est un véritable art de vivre, ou de se laisser vivre.
Les rabatteurs installent les bagages sur un minibus avant que l'on ait eu le
temps de comprendre. "On part tout de suite" disent-ils (répété
pendant des heures, enfin au moins une !). Le taxi brousse est contrôlé
par la gendarmerie puis par la police, ensuite c'est à nouveau la police puis
la gendarmerie: ils regardent l'état du véhicule, le nombre de personnes
autorisées à bord et vérifient que les papiers sont en règle. Un petit billet
de cinq ou dix mille francs malgaches accélère la procédure. Ensuite, c'est
l'armée qui arrête à une barrière sanitaire sensée lutter contre le choléra. Il
faut avaler trois comprimés de Tétracycline hors d'âge (un petit coup d'oeil
sur les boîtes indique que ces pilules d'origine indienne sont périmées depuis
4 ans). Il faut garder les précieux médicaments sous la langue et les recracher
discrètement. Pour preuve du passage, les militaires remettent un petit papier
tamponné. Un médecin Malgache raconte que le choléra n'existerait pas à Mada,
et que les morts enregistrés à Nosy Bé seraient dus à la typhoïde. Ce serait
juste un moyen d'obtenir de l'aide des pays développés et permettre a certains
de s'en mettre plein les poches (mais ce ne sont que des ragots). Ceci dit,
choléra ou pas, il y a une grande campagne d'information sur la lutte contre
cette maladie qui permet de sensibiliser la population à l'hygiène la plus
élémentaire, comme se laver les mains ou construire des latrines à l'écart des
puits.
Ambositra, la capitale de l'art malgache pour les sculptures en bois et la
marqueterie.
La cérémonie de retournement des morts permet aux familles d'honorer leurs
ancêtres. Pour cela, on exhume les corps, nettoie les restes, on les réemballe
dans un nouveau linceul et les ré-enterre au cours d'une immense fiesta de
plusieurs jours où le rhum coule à flots. La religion est chrétienne à 50% mais
le culte des ancêtres reste un des piliers des croyances traditionnelles. Les
morts sont les vrais propriétaires de la terre et à ce titre ils sont souvent
plus importants que les vivants. Les familles peuvent économiser et s'endetter
pour des années pour pouvoir sacrifier un ou deux zébus lors d'une de ses
fêtes. Pendant ce temps là, ils bêchent les rizières à la force des bras et
n'ont pas toujours assez de ressources pour nourrir leur famille. Les ancêtres
sont prioritaires, le reste n'est pas important.
Pour prolonger le visa, deux jours de démarches, une grande incertitude sur les
délais et une pile de documents à fournir dont une paire de photos d'identité
sur fond rouge, un certificat de bonne moralité et une lettre manuscrite
sollicitant la haute bienveillance et la grand sollicitude de Monsieur le
Directeur pour la prorogation du visa. Promis, je ne dirais plus jamais de mal
de l'administration française.
S’offrir le luxe d’une coupe de cheveux. Vous en avez pour votre argent (0,7
€). Les ciseaux d’un couteau suisse permettent de peaufiner le boulot !
Dans le bus (70 personnes, sans compter poulets, dindons qui
vont bronzer sur le toit). Départ qu’environ au moins cette fameuse heure plus
tard. Le tarif n'est pas excessif pour un touriste européen: 4,5 € pour 500km !
Après 5 ou 6 heures de route, lors d'une course poursuite entre taxi-brousses,
un amortisseur casse. Le pneu frotte dans le passage de roue. Ca sent le cramé
mais on continue quand même. Un co-passager, après les interrogations d'usage
(nom, pays, métier, nombre d'enfants) me pose une question complètement
inattendue ici: « Dis moi, au fait, c'est quoi le bug de l'an 2000
? ».
Tout brûle, tant qu'il y a (encore) quelque chose à brûler. La culture sur
brûlis est une réelle catastrophe à Madagascar. Peut être efficace il y a
cinquante ans, cette technique entraîne maintenant un régime de la disette à
cause du mauvais rendement des cultures. La forêt disparaît et les animaux
aussi, et le plus grave est probablement à venir avec la disparition des sols
fertiles à chaque pluie.
En randonnée dans la forêt, mettre le pantalon dans les chaussettes, pour éviter qu’une sangsue se colle au mollet.
Il est possible de faire du cabotage sur le littoral ouest
de Madagascar. Il faut beaucoup de temps et être là à la bonne saison. Par
exemple pour relier Ifaty (au nord de Tuléar) à Belo sur Mer, au nord, juste en
dessous de Morondave, en pirogue à balancier : 5 jours et une nuit de mer. Si
les vents sont bons comptez 3 jours. Tout dépend de la saison.
Si vous voulez faire un voyage de plusieurs jours en pirogue à balancier dans
le Sud-ouest de Madagascar, adressez vous les yeux fermés au Capitaine Ranaivo
(prononcer Ranaiv') qui réside à Manguily (Ifaty) au nord de Tuléar. Il habite
dans le centre du village la maison mitoyenne de celle du resto "Chez
Micheline", très facile à trouver. Possibilité de faire du cabotage en
bateau de pêche. La seule difficulté : accéder aux ports souvent contrôlés par
la police. Des goélettes sillonnent la côte ouest mais pas entre janvier et
avril à cause des cyclones. Très beau voyage mais très rudimentaire et très
lent car dépend également des vents.
Punta Arenas point de départ vers la Terre de Feu et le parc national de Torres Del Paine La Terre de Feu au sud du détroit de Magellan. Au nord du détroit la Patagonie. Une approche du voyage privilégiant la découverte de soi. S’oublier soi-même pour vivre pleinement. Tout invite à un paisible voyage intérieur... Ici, tout est intense.
Au nord du Chili le désert d’Atacama.
Chaque peuple a imaginé, au fil des siècles, ses propres modes d’expression
populaire, d’une force et richesse :
les orgues à bouche des Hmong de Thaïlande, qui accompagnent les défilés
funéraires ;
les danses initiatiques des Ekonda de l’ex-Zaïre, au corps constellé de points
blancs ;
les incroyables et costumes utilisés dans les cérémonies du Teyyan, en
Inde ;
le batuco, rythmé et dansé par les poissonnières de l’île de Santiago au
Cap-Vert ;
Les 40 000 Inuit sont éparpillés dans l’immensité du Grand Nord
canadien.
Les Uru Chipayas en Bolivie, voyageurs du temps, constituent la mémoire vivante
des premiers habitants d’Amérique latine.
Les Bushmen dans le désert du Kalahari (le 3° au monde, 520 000 km²) en
Namibie, prélève l’eau du baobab avec une tige.
Les grandes civilisations sont souvent nées au bord du
désert, sinon en son cœur. L’immensité des paysages, les conditions extrêmes,
l’introspection et la crainte presque révérencielle que suscitent ces lieux ne
peuvent laisser indifférent.
Le désert a une saveur, un goût de terre ; il produit des sons divers, le
sifflement du vent au sommet d’une dune, le glissement du sable en la
descendant.
Les civilisations qui ont marqué leur temps (Mayas, Grecs de
Mycène, Kmers d’Angkor…), sauf exception, se sont autodétruites (empire romain,
Union Soviétique…). D’abord elles ont déruit leur environnement, qui a détruit
leur équilibre socio-politique.
Les Inuits, les Esquimaux ont survécu aux Vikings.
En Haïti, île surpeuplée, affamée, déboisée les élites possédantes spolient les
richesse.
5 facteurs d’effondrement de société :
- Les hommes causent des dommages majeurs à leur environnement
- changements climatiques bouleversant l’équilibre écologique
- Pression militaire des voisins qui se répercute au niveau de la cohésion sociale et politique
- Les élites conservent leur réflexe de caste, de court terme leur empêchant de changer de système de valeur.